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  • : Association Belfortaine d'étude et de Protection de la Nature (ABPN)
  • : Association créée en 1969 et basée à Belfort (90), l'ABPN agit pour la protection et la sauvegarde de la nature et de l'environnement sur le Territoire de Belfort (90).
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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 15:24

L’Association Fête de la Nature créée par un grand nombre de réseaux dont l’ensemble des 42 réseaux publics et associatifs de protection de la nature rassemblés au sein de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et Terre Sauvage , le magazine de nature édité par Milan Presse (groupe Bayard), lancent la quatrième Fête de la nature.

Les trois années précédentes, la Fête de la nature a permis à l’ensemble des Français de vivre moment privilégié au cœur des sites naturels, en compagnie des acteurs de la protection de la nature.
Près de 3000 manifestations ont été proposées dans toutes les régions, y compris en outre-mer. Le succès était au rendez-vous avec plus de 400.000 participants, 400 structures locales organisatrices. Pour mai 2010, plusieurs milliers de manifestations sont en préparation.

Cette Fête a été imaginée par des amoureux de la nature pour donner à tous le plaisir de découvrir ou redécouvrir ses richesses naturelles, pour renouer des liens forts avec l’environnement. Pendant cinq jours, des professionnels et des bénévoles des réseaux de protection de la nature font découvrir (gratuitement) des espaces connus ou inconnus.
Des centaines de balades, dans des lieux familiers comme dans des coins inaccessibles en temps normal, sont organisés par ceux qui en connaissent les moindres détails.
Le public est invité à découvrir des espèces emblématiques ou méconnues, à arpenter des territoires parfois familiers sous la conduite de guides naturalistes, pour mieux comprendre le travail et la passion des gestionnaires d’espaces naturels, des forestiers, des acteurs de la protection de la nature qui veillent au maintien de la biodiversité.

Pour cette quatrième édition, les organisateurs souhaitent voir participer aussi les particuliers. Ils sont nombreux à entretenir un coin de nature dans leur propriété ou dans leur simple jardin. Créer la convivialité et l’échange autour de la nature dans des lieux privés est aujourd’hui un objectif de la Fête de la Nature 2010.
Les naturalistes sont près de chez vous, et vous ne les connaissez pas toujours… Ils vous montreront ce qui se cache derrière leur porte…
Cette fête de 5 jours est une occasion de les rencontrer !

La Fête de la nature est aussi un moment exceptionnel de sensibilisation aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité. Elle permet de s’interroger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité.

 

Source : http://www.fetedelanature.com

 

En ce qui concerne le Territoire de Belfort voici le programme organisé dans le cadre de cette manifestation.

 

A la recherche des espèces menacées
Lieu : Maison départementale de l'environnement Site du Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Les principaux naturalistes locaux vous donnent rendez-vous sur les rives de l'étang du Malsaucy et les milieux environnants à la recherche des espèces rares ou menacées. Plantes aquatiques en canoë, avec Christophe Hennequin, botaniste au CBFC. Champignons des prés, avec Jean Reggazoni mycologue, SMTB Insectes aquatiques, avec Frédéric Mora entomologue, OPIE Oiseaux d'eau, avec les ornithologues de la LPO Franche-Comté


A la recherche des libellules et du grand dytique
Lieu : Maison départementale de l'environnement Site du Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Le Grand dytique, insecte aquatique de taille impressionnante, figure sur la liste des espèces disparues. Sa dernière observation a été faite dans les grands étangs du nord du Territoire de Belfort, en 1952. Hante-t-il toujours les eaux du Malsaucy ? A défaut de retrouver sa trace, vous observerez à coup sûr les libellules, insectes élégants très sensibles à la qualité des milieux aquatiques. Sortie guidée par Frédéric Mora de l'OPIE.


A la recherche des plantes aquatiques rares
Lieu : Maison départementale de l'environnement Site du Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Il faudra cette fois monter sur un bateau pour accéder aux plantes aquatiques les plus rares présentes sur les berges du Malsaucy. Lysimaque à fleur en thyrse, potamots, Laîche de Bohème, Peucédan des marais, Zanichellie... Ces espèces au nom étrange ont développé des trésors d'astuces pour vivre les pieds dans l'eau. Sortie encadrée par Christophe Hennequin botaniste, au Conservatoire botanique national de Franche-Comté


A la recherche des champignons des prés
Lieu : Maison départementale de l'environnement Site du Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Les prairies extensives et les lisières forestières du piémont sous-vosgien sont les derniers refuges européens pour certaines espèces de champignons, comme l'Hygrophore en capuchon. Pour combien de temps encore ? Jean Regazzoni, mycologue émérite, lance un cri d'alarme pour que tout soit mis en œuvre pour préserver ces champignons désormais inscrits sur la liste rouge des espèces menacées, et particulièrement sensibles aux changements de pratiques agricoles.

 

A la recherche du petit gravelot et du fuligule morillon
Lieu : Maison départementale de l'environnement Site du Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Ces deux espèces ne sont pas à proprement parler menacées. Au contraire : le Fuligule morillon bénéficie en Europe de la profusion d'une moule exotique introduite accidentellement, dont il raffole ; le Petit Gravelot, victime de la disparition des grèves naturelles, sait profiter des terrains mis à nu lors des gros chantiers (lgv, autoroute...). Leur reproduction au Malsaucy est pourtant suivie avec intérêt par les ornithologues car elle est récente et encore fragile.

 

Visite de refuge LPO
Lieu : Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Après-midi, animation et visite du refuge LPO du Malsaucy (bernard.marconot@gmail.com)

 

Le concert des oiseaux à l’aube
Lieu : Malsaucy
Date :  23/05/2010
Réservation : Non
Le concert des oiseaux à l’aube rdv à 6h au parking du Malsaucy Bernard Marconot (03 84 29 08 40)

 

Pour plus de renseignements sur cette manifestation et/ou pour voir le programme des autres départements, cliquez sur le logo ci-dessous.

logoFDN

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 18:15
Rainette
 Rainette verte (Hyla arborea)

Le 30 avril 2010, qu'il fasse beau ou qu'il mouille, c'est la fête à la grenouille : aux Etats-Unis, où cette initiative en faveur de la biodiversité a vu le jour, on l'appelle le "Save the Frogs Day".

 

"Seule une petite proportion du grand public a pris conscience que les amphibiens sont en train de disparaître, et les efforts menés pour leur conservation ne peuvent pas réussir si la population n'est pas informée. Afin de mieux faire connaître cette situation critique, la communauté scientifique a fixé au 30 avril 2010 la Journée pour le sauvetage des grenouilles", peut-on lire sur le site Internet californien de l'ONG Save the frogs, qui espère donner à ce rendez-vous annuel une envergure internationale.

 

Et de fait : à consulter le programme, l'opération, lancée en 2009 et prévue pour se dérouler cette année en différents lieux des Etats-Unis, du Brésil, de Grande-Bretagne ou d'Afrique du Sud (mais pas en France), prend doucement son essor.

 

Pourquoi voler au secours des grenouilles, quand tant d'autres espèces sont menacées ? Parce que la classe des amphibiens, qu'elles représentent avec crapauds, salamandres et tritons, figure parmi les plus fragilisées par l'érosion de la biodiversité.

 

Selon la liste rouge publiée en novembre 2009 par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 30 % des amphibiens connus sur Terre courent actuellement un risque d'extinction. Une autre étude, publiée par la Commission européenne en mai 2009, montre que plus de la moitié des amphibiens d'Europe sont en déclin, soit plus que les mammifères et les oiseaux. Principalement du fait de la destruction de leurs habitats naturels par l'homme, à quoi s'ajoutent les changements climatiques, la pollution et la présence d'espèces envahissantes.

 

"La plupart des grenouilles évoluent dans un double habitat, terrestre et aquatique. De plus, leur peau perméable absorbe facilement les produits chimiques toxiques, ce qui les rend particulièrement sensibles aux perturbations de l'environnement", rappelle Kerry Kriger, fondateur et directeur de l'association Save the frogs. Les amphibiens sont considérés comme des bio-indicateurs fiables : si leur santé va, celle de la biosphère va aussi.

 

"Les grenouilles ont survécu plus ou moins sous leur forme actuelle pendant 250 millions d'années et ont résisté à d'innombrables perturbations. Si aujourd'hui près d'un tiers des espèces d'amphibiens est en voie d'extinction, c'est le signal qu'il y a quelque chose de radicalement mauvais dans notre environnement", poursuit M. Kriger, en précisant que plus de 200 espèces ont d'ores et déjà disparu au cours des dernières années.

Source : Journal "Le Monde"

 

Pour en revenir à la France, qui ne participe pas à cette journée mondiale de la grenouille, et pour cause elle importe entre 3000 à 4000 tonnes de grenouilles par an pour en consommer les cuisses. Un appétit féroce et particulier qui nous vaut d'ailleurs d'être appelé affectueusement (j'en doute !) "Froogys" par les Britanniques.

 

En France où l'UICN-France indique dans sa liste rouge des espèces de batraciens que 7 espèces sur 34 sont menacées, on ne protège pas les grenouilles, on les pêche ! En effet l'article R436-11 du code de l'environnement stipule que " La pêche de la grenouille verte et de la grenouille rousse est autorisée pendant une période maximum de dix mois fixée par le préfet.". Il serait intéressant de connaître la durée de cette période pour ce qui concerne le Territoire de Belfort. Je ne sais pas non plus qui est habilité à pêcher la grenouille pendant cette période légale (tout le monde ?), puis à vendre le fruit de leur pêche aux restaurateurs. Apparemment cela n'empêche pas le braconnage comme le prouve cet article du "Pays" du 06 avril 2010.

 

Grenouilles001

L'utilisation de ces nasses n'étant pas sélective, l'on y retrouve parfois la grenouille agile qui ressemble beaucoup à la grenouille rousse mais qui n'est pas autorisée à la pêche. Je doute d'ailleurs que même les pêcheurs légaux prennent le temps de différencier ses 2 espèces pour peu qu'ils sachent le faire.

 

On estime que 180 millions à 1 milliard de grenouilles sont prélevées par an dans la nature pour alimenter les estomacs des consommateurs dans le monde, ce qui constitue une menace supplémentaire pesant sur l'avenir des batraciens. (source)


Que faire pour protéger les grenouilles en France ?

 

La première des choses c'est de protéger les milieux dans lesquels elles vivent. Protéger leurs habitats de la destruction et des pollutions pouvant l'atteindre.

 

La deuxième chose, plus douloureuse pour certaines personnes, c'est d'arrêter ou au moins de limiter la consommation de cuisses de grenouilles.

Dans le même temps interdire le prélèvement dans la nature des batraciens en vue de leur consommation. Exiger un étiquetage des cuisses de grenouilles importées afin de s'assurer qu'il ne s'agisse pas d'espèces protégées. La limite étant de savoir qui va contrôler la conformité de l'étiquetage avec la réalité !

Une solution alternative à l'importation étant le développement de fermes d'élevages de grenouilles, à condition qu'il n'y ait jamais d'autorisation d'élevages autres que des espèces autochtones et déjà présentes dans le milieu environnant les fermes d'élevages afin de ne pas introduire d'espèces exotiques pouvant menacer l'existence des espèces locales.

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 10:24
Earth day
 Symbole de la journée de la Terre

Aujourd’hui, jeudi 22 avril 2010, c’est la journée de la Terre (Earth Day en anglais). Cela fait 40 ans que cette journée est reconnue comme l’évènement environnemental le plus important au monde.

 

Le premier jour de la Terre a eu lieu le 22 avril 1970 lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des manifestations de sensibilisation à l’environnement, menant à la première manifestation environnementale d’envergure aux États-Unis d’Amérique.

 

Aujourd'hui, plus de 500 millions de personnes dans 184 pays passent à l'action chaque année dans le cadre du Jour de la Terre. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l'événement participatif en environnement le plus important de la planète.


 

Cette manifestation a beaucoup de succès notamment dans son pays d'origine les USA. En France elle passe très souvent inaperçu et très peu d'initiatives voient le jour à cette occasion. Pour ma part, si google n'avait pas modifié son logo sur sa page d'accueil je n'aurais pas su que cette événement avait eu lieu aujourd'hui ! Ce n'est donc pas la peine de chercher un site officiel en Français avec un programme des manifestations en France, puisse quil y en a pas ! Très peu d'évennements en France donc, mais qui pourrait encore s'en étonner après le fiasco du grenelle de l'environnement !

A noter un évennement pour les Parisiens :

 

L'ONG Planète Urgence et la chaîne pour enfants Gulli appellent à un rassemblement jeudi 22 avril à la Villette pour célébrer la 40e édition de la Journée Mondiale de la Terre...

 

Un arbre humain à la Villette. A l’occasion de la Journée Mondiale de la Terre, le 22 Avril, la chaîne pour enfants Gulli et l’ONG Planète Urgence s’associent pour organiser un grand rassemblement à 10h sur la Prairie du Triangle de la Villette, à Paris.

 

Sous le parrainage de Pascal Obispo, les participants seront invités à former un arbre humain. Une initiative du même ordre avait eu lieu en 2009, où 5.000 personnes s’étaient rassemblées sur la dune du Pilat. Pour chaque personne présente, un arbre sera planté en Indonésie dans le cadre d’un programme de reforestation de la mangrove mené par Planète Urgence.


Le projet de reforestation de la mangrove a pour objectif de restaurer ce milieu naturel indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes côtiers et puits de carbone en puissance. L’objectif de Planète Urgence pour 2010 est de planter 500.000 palétuviers. Le rassemblement prévu demain pourrait permettre d’atteindre ce but rapidement.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 18:00

Je reprends tel quel l'article du journal en ligne Rue89.com, qui parle de lui-même et dont le constat est assez édifiant !

 

Un collectif de spécialistes du droit de l'environnement s'est penché sur les avancées législatives depuis le lancement du Grenelle. Le constat est sans pitié : presque aucune des promesses de campagne du candidat Sarkozy n'a été tenue. Inventaire.

Trois mois après l'élection présidentielle de 2007 sont mises en place deux des propositions lancées par les écologistes et par la plupart des associations de protection de l'environnement :

  • Un superministère de l'Environnement à compétence transversale,
  • Un processus de discussions autour des enjeux environnementaux, dénommé « Grenelle de l'environnement ».

Le premier point n'a été qu'un coup politique : dans le nouveau « MEEDeM » [ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, ndlr], le ministère chargé de l'environnement est devenu un insignifiant secrétariat d'Etat dont les pouvoirs et les moyens sont équivalents à ceux d'un petit département français.

L'avis de décès du ministère de l'Environnement date du décret du 27 février 2009 qui supprime les seules structures lisibles au plan local en matière d'environnement que sont les directions régionales de l'environnement (Diren) et les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire).

Cette mort est célébrée comme il se doit avec l'annonce du lancement d'une deuxième centrale nucléaire EPR et quelques autoroutes. Et pour que le message soit encore plus clair, c'est le chef de l'Etat en personne qui se charge de l'annoncer au mépris de toutes les règles de droit qui veulent qu'une décision de cette importance soit précédée d'un débat public.

Pendant ce temps, la communication va bon train : le Grenelle de l'environnement pas encore digéré, voilà que l'on s'attaque au Grenelle de la mer… Puis au Grenelle des ondes… Heureusement, la fête n'était qu'un prétexte pour légiférer… ou ne rien changer.

Une loi Grenelle I qui pose les grands principes et fait consensus

Il aura fallu deux lois pour traduire le Grenelle en droit. La première dite loi Grenelle I, en droit, est une sorte de catalogue de bonnes intentions qui ne change strictement rien sur le fond, ce qu'on appelle une « loi cadre ». Pas étonnant dès lors qu'elle n'ait rencontré pratiquement aucune opposition lors de son passage au Parlement.

Mais une lecture plus attentive révèle quelques surprises que les juristes sauront apprécier. Ainsi pour les « trames vertes et bleues » dont l'objectif était de créer des corridors écologiques, donc des zones protégées avec quelques obligations caractérisées, les modalités de prise en compte « seront précisées à l'issue d'un audit qui aboutira avant fin 2009 », quel volontarisme !

En revanche, la suppression de l'avis conforme de l'architecte des Bâtiments de France dans les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) n'a, elle, pas attendu.

De nombreuses régressions au programme de Grenelle II

Dans la loi Grenelle II, qui est débattue au Parlement avec une procédure d'urgence (donc à démocratie limitée), les évolutions et les nombreux amendements réduisent peu à peu le droit en vigueur. Qu'on en juge :

  • L'article 5 : les directives territoriales d'aménagement et de développement durables, qui remplacent les directives territoriales d'aménagement (DTA), ont un contenu « environnemental » étendu, mais elles n'imposent plus un rapport de compatibilité aux documents locaux d'urbanisme. Quel est donc l'intérêt de ce nouvel instrument qui est une régression juridique ?
  • L'article 21 instaure un péage très modulé pour les véhicules de transport de marchandises par route. Certes, la loi prévoit expressément que « la modulation doit être sans effet sur les recettes de l'exploitant » (de l'autoroute), mais on voit mal comment le système instauré va effectivement affecter le transport routier polluant et générateur de nuisances. De plus, où est l'incitation au ferroutage, à l'utilisation des transports collectifs ?
  • L'article 23, relatif aux schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie, ne permet pas de peser sur les choix de modes de transports ni sur le développement urbain car il n'instaure aucune obligation aux documents d'urbanisme.
  • L'article 28 met en place, en l'absence de tout débat public, un régime juridique sur mesure pour le stockage souterrain de CO2, qui permettra aux exploitants privés de générer de beaux bénéfices, en transférant ensuite la surveillance, la prévention des risques et l'intervention, en cas d'accident, au contribuable et aux générations futures, au moment même où l'Allemagne fait machine arrière sur son projet de loi.
  • L'article 45 sur les trames vertes et bleues et les schéma régionaux de cohérence écologique : si l'idée est pertinente, car elle devrait conduire à préserver des espaces fragiles et à assurer une continuité écologique, sa portée est tout à fait limitée car soit l'outil reprendra des mesures déjà existantes, soit il ne constituera qu'un inventaire imposant aux collectivités un rapport de « prise en compte ». La diminution de la biodiversité méritait mieux.

Pendant ce temps, on a détricoté le droit de l'environnement

Une série de décisions qui ont été prises montre en réalité la faiblesse des préoccupations environnementales et le manque d'ambition face au poids des lobbies :

  • Réforme des nomenclatures : par décret, plusieurs réformes ont assoupli les contrôles sur les installations sources de nuisances et de pollution. C'est le cas avec la nomenclature eau dès 2006. De plus, une loi du 17 février 2009 autorise le gouvernement à adopter par ordonnance (donc au mépris de la démocratie parlementaire) un régime d'autorisation simplifiée des Installations sources de pollutions et de nuisances (ICPE). Exit les études d'impact et enquêtes publiques, les contrôles seront allégés pour près de 30 % d'installations jusqu'alors soumises à autorisation. Bien que condamné par la justice européenne, l'Etat refuse de se donner les moyens de ses missions régaliennes.
  • Loi sur les OGM : vue comme une avancée par certains écolos, ce texte n'instaure aucun système novateur. Derrière le moratoire sur un produit, le Monsato 810, la France s'apprête bien à autoriser de manière systématique les cultures OGM : l'arbre cache bien la forêt ! Lorsqu'elle présidait l'Union européenne, la France a-t-elle conduit l'Europe à infléchir la Commission pro-OGM ? Non.
  • Agriculture : la réforme du financement de la PAC en 2013 impose de revoir les affectations des financements. S'oriente-t-on par exemple vers l'encouragement de l'extensif dans l'élevage, de l'agriculture biologique ? Non. Sur le fond, l'agriculture productiviste est pérennisée, le principe pollueur/payeur ne sera toujours pas appliqué, alors que les effets sur l'eau ou le sol sont évidents et que les algues vertes sur les côtes bretonnes constituent un exemple tout à fait significatif. Les propos énoncés au Salon de l'agriculture (« L'environnement, ça commence à bien faire ») sont révélateurs des intentions.
  • Déchets : le choix de l'incinération comme mode « d'élimination » des déchets marque bien des orientations à contre-sens d'une logique environnementale. Qu'en est-il d'une réelle politique de réduction à la source des quantités de déchets produits ? Rien.
  • Développement urbain : deux lois assouplissent certaines règles du code de l'urbanisme pour favoriser l'aménagement. Qu'en est-il du développement urbain durable ? La loi sur l'Outre-mer engage la « déstructuration » du droit de l'urbanisme pour ces territoires spécifiques. Sans oublier l'urbanisme commercial, les seuils des installations soumises à contrôle ont été relevés, conduisant ainsi à réduire les études préalables (environnement, social, aménagement du territoire). De plus, l'été 2009 a été marqué par deux annonces : l'assouplissement des conditions d'occupation des plages (en cours), la réforme des décisions d'urbanisme dont le régime actuel est considéré comme trop contraignant.
  • Associations : avec la loi chasse du 31 décembre 2008, le législateur permet aux organismes de chasse d'obtenir l'agrément associations de protection de l'environnement, pourquoi pas demain les fédérations de profession agricole ?

Nous ne reviendrons pas sur l'abandon de la taxe carbone, qui devait nous « faire changer d'époque » et qui signe l'occasion manquée.

Les lobbies peuvent dormir tranquilles

Cerise sur le gâteau, la « crise » qui aurait dû éveiller les consciences, servir de levier à des orientations structurelles majeures mettant au cœur des préoccupations les problèmes contemporains va, en fait, servir de prétexte pour relancer des projets que les premières discussions avaient réussi à « geler » : les infrastructures routières, le nucléaire par exemple…. Où sont les obligations vers le ferroutage, le multimodal ?

Alors que le fameux pesticide Gaucho était à peine interdit, le ministre de l'Agriculture autorise son substitut le Cruiser, que les apiculteurs eux-mêmes jugent encore plus nocif. Dans l'automobile, les substantiels financements au secteur s'accompagnent-ils d'une redéfinition de la stratégie industrielle vers une réduction du parc et l'obligation d'intégration des préoccupations d'environnement ? Pas plus.

Des mesures intéressantes certes, mais tout à fait mineures, comme le prêt à taux zéro pour investissement dans le bâtiment, sont ultra-médiatisées alors que sur des décisions majeures, contraires aux objectifs premiers, c'est le silence radio.

L'environnement est devenu un produit marketing, y compris en politique. Dans la République devenue « bling-bling », nombreux se suffisent des miettes des banquets. Certains dirigeants d'ONG n'échappent pas à cette frénésie du média, une sorte de « fièvre cathodique ».

Les lobbies soutenant la technostructure (pétrole, chimie, agriculture, nucléaire, transports routiers) peuvent être satisfaits, pour eux l'essentiel est préservé.

Par Xavier Braud, Simon Charbonneau, Chantal Cans, Bernard Drobenko, Alexandre Faro, Antoine Gatet, Marie-Laure Lambert-Habib, Michel Prieur, Raphaël Romi, Jean Untermaier.

 

L'article dans son contexte original ici.

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 16:00

La Semaine du développement durable est un rendez-vous incontournable et très attendu. Chaque année, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir, du 1er au 7 avril, les principes du développement durable.


L’objectif : sensibiliser les Français aux enjeux du développement durable et inciter chacun à adopter des comportements plus responsables.


En 2009, plus de 4 300 participants _ 60 % de plus qu’en 2008_ ont répondu à l’appel à projets. Cette mobilisation reflète un intérêt général qui va au-delà de la simple prise de conscience et montre une volonté réelle d’agir.


Alors, en 2010, un seul mot d’ordre : « Passez au durable, ça marche » … et c’est facile ! Les changements de comportements déjà observés seront particulièrement mis à l’honneur, dans le but :
- d’inciter chacun à penser le développement durable dans toutes les situations de sa vie quotidienne
- d’engager chacun à modifier ses comportements de façon pérenne et plus approfondie.

 

Pour plus de détails et voir le programme des manifestations, cliquez sur le bandeau ci-dessous.

 

Sem.devel.durab

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 11:00
EH 300x250En 2007, les associations écologistes de l'Alliance pour la Planète appellent la France à éteindre ses lumières pendant 5 minutes. Trois millions de foyers se mobilisent, les villes éteignent leurs monuments les plus emblématiques. L'initiative est reprise spontanément dans de nombreux pays et devient le symbole de l'engagement de tous contre le péril climatique. Pour renforcer le caractère spectaculaire de cet évènement, le WWF-Australie étend les 5 minutes à une heure.

Earth Hour* est née (60 minutes pour la planète).


Earth Hour est aujourd'hui « la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique » (Ban Ki-Moon, secrétaire des Nations Unies) En 2009, des centaines de millions de personnes dans près de 4000 villes et 88 pays ont éteint leurs lumières pendant une heure pour manifester leur soutien à la lutte contre le changement climatique. Le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, la Tour Eiffel, les Pyramides de Gizeh, l'Acropole d'Athènes, l'Alhambra de Grenade, etc. Au total 375 monuments symboliques ont participé à l'opération Earth Hour. En France, plus de 200 villes ont éteint leurs monuments emblématiques dont la Tour Eiffel, et ce, en présence de Jim Leape (Directeur du WWF-France), Denis Baupin (Adjoint au Maire de Paris en charge du Développement Durable), Jean-Louis Borloo (Ministre du Développement Durable) et Chantal Jouanno (Secrétaire d'Etat en charge de l'Ecologie).


À l'échelle du territoire national, Earth Hour a représenté une économie de 1% de la consommation d'électricité métropolitaine soit 800 mégawatts, ce qui équivaut à la consommation journalière d'une ville comme Lyon (qui compte plus d'un million d'habitants).

Cette année Earth Hour aura lieu le samedi 27 mars 2010 soit 100 jours après le Sommet de Copenhague sur le changement climatique. En prenant conscience de l'urgence climatique de manière globale et collective, Copenhague a ouvert une nouvelle ère d'espoir. Mais le chemin est encore long avant de parvenir à la signature d'un accord international sur le changement climatique équitable, ambitieux et contraignant.

L'événement Earth Hour va bien au-delà du simple fait d'éteindre les lumières pendant 60 minutes. En participant à Earth Hour 2010, une nouvelle occasion de nous faire entendre nous est donnée.


Le 27 mars 2010, de 20h30 à 21h30, faites un geste pour la planète : éteignez vos lumières, allumez vos consciences !


Pour en savoir plus sur cet évènement, cliquez sur la bannière ci-dessous.


EH 728x90
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 21:30
affiche pesticides abeille HDLa cinquième édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides aura lieu du 20 au 30 Mars 2010. Pendant 10 jours des associations, ainsi que des collectivités, des jardineries, des agriculteurs, mèneront partout en France des actions variées pour sensibiliser tous les publics sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides et pour prouver que des alternatives viables aux traitements chimiques existent.

Cette initiative est menée par l'ACAP – Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides – un collectif d’associations lancé en octobre 2004, à l’initiative du MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures). Ce collectif compte aujourd’hui 168 organisations, ce qui représente près de 300 associations réparties partout en France travaillant ensemble sur les risques liés aux pesticides et sur les alternatives à l'utilisation de ces toxiques.

Pour plus de renseignements et voir le calendrier des actions en France, cliquez sur le bandeau ci-dessous.

banniere animee semaine pour les alternatives aux pesticid
Petit clip de présentation de la Semaine pour les alternatives aux pesticides.


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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 18:00
En Europe, la destruction des habitats a des conséquences graves pour les papillons, les coléoptères et les libellules. La publication de la Liste rouge européenne, à la demande de la Commission européenne, montre que 9% des papillons, 11% des coléoptères saproxyliques (qui dépendent de la décomposition du bois) et 14% des libellules sont menacés d’extinction en Europe. Pour certaines de ces espèces, la gravité des menaces est telle qu’elles pourraient s’éteindre à l’échelle mondiale et figurent maintenant dans la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées™ de l’UICN.

« Lorsqu’on parle d’espèces menacées, on pense souvent à de grands animaux emblématiques, comme les pandas ou les tigres, mais il ne faut pas oublier que les petites espèces de notre planète sont également importantes et ont aussi besoin de mesures de protection. Les papillons, par exemple, jouent un rôle essentiel comme pollinisateurs des systèmes où ils vivent », précise Jane Smart, Directrice du Groupe de conservation de la biodiversité de l’UICN.

Pieris wollastoni-PD
Pieris wollastoni
D’après de nouvelles études menées à la demande de la Commission européenne et effectuées par l’UICN, Butterfly Conservation Europe et European Invertebrates Survey, les populations de près du tiers (31%) des 435 espèces de papillons d’Europe sont en déclin et 9% sont déjà menacées d’extinction. Ainsi, Pieris wollastoni, un papillon de l’île de Madère qui n’a pas été observé depuis au moins vingt ans, est classé en danger critique d’extinction (probablement déjà éteint) ; l’ocellé de Gross (Pseudochazara cingovskii) se trouve aussi en danger critique d’extinction dans l’Ex-République yougoslave de Macédoine en raison de l’exploitation de carrières qui grignotent son habitat. Un tiers des papillons européens (142 espèces) ne sont présents nulle part ailleurs dans le monde, et 22 de ces espèces endémiques, soit 15%, sont menacées à l’échelle mondiale.
          
« La plupart des papillons menacés se trouvent en Europe du Sud ; la menace principale est la destruction de leurs habitats, liée le plus souvent à des modifications des pratiques agricoles, que ce soit l’intensification ou l’abandon, au changement climatique, à des incendies de forêt et au développement du tourisme », explique Annabelle Cuttelod, coordinatrice de la Liste rouge européenne à l’UICN.

Pour la première fois, la situation des coléoptères saproxyliques a été évaluée pour
limoniscus violaceus
Limoniscus violaceous
la Liste rouge de l’UICN. Ces espècessont uniques parce qu’elles dépendent du bois en décomposition, notamment dans les forêts, et qu’elles jouent un rôle très important dans le recyclage des nutriments. Un tiers des 431 espèces étudiées se trouvent exclusivement en Europe. Près de 11% (46 espèces) courent un risque de disparition dans la région, et 7% (29 espèces) sont menacées d’extinction à l’échelle mondiale. S’y ajoutent 56 espèces (13%) classées comme proches de l’extinction en Europe.
A long terme, les coléoptères saproxyliques sont menacés surtout par l’exploitation forestière et le déclin dans le nombre d’arbres matures. Le taupin violacé (Limoniscus violaceous) est une espèce menacée vivant dans de grandes cavités des arbres contenant de la moisissure. Elle est menacée par l’évolution des pratiques de gestion des espaces boisés.



Les libellules sont présentes presque partout en Europe; les populations les plus nombreuses se trouvent dans le Sud de la France, les contreforts des Alpes et certaines parties de la péninsule des Balkans. 14% des 130 espèces de libellules étudiées sont menacées ; cinq d’entre elles courent un risque d’extinction totale. 11% sont classées proches de l’extinction en Europe.

A l’instar des papillons, la plupart des libellules menacées se trouvent dans le Sud de l’Europe. Des étés de plus en plus chauds et secs et l’extraction croissante d’eau pour la boisson et l’irrigation s’associent pour assécher les habitats aquatiques des libellules.
Trois des libellules les plus menacées d’Europe sont endémiques des ruisseaux et des petites rivières de Grèce et des pays voisins, dont l’Albanie, la Bulgarie et la Turquie. Si l’on n’agit pas, des espèces telles que la demoiselle rouge Pyrrhosoma elisabethae pourraient s’éteindre pendant la première moitié de ce siècle.


Pyrrhosoma elisabethae                                                                        Pyrrhosoma elisabethae

Cet article est tiré de la rubrique "Nouvelles" du site de l'UICN, pour lire le texte original voir ici.

Pour télécharger la liste rouge des espèces menacées, en Anglais, concernant les :

Papillons
Libellules
Coléoptères saproxyliques
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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 14:00
L'association "Robin des Bois" avait sorti un premier atlas des sites polués par les PCB en mai 2008. Il concernait 361 sites. La dernière mouture (4ème édition) de cet atlas vient de parraitre (février 2010) et il comporte 404 sites.

"L’atlas des sites terrestres pollués aux PCB est réalisé à partir de quatre sources principales d’informations : la base de données BASOL sur les sites et sols pollués appelant une action des pouvoirs publics et des détenteurs à titre préventif ou curatif, la base nationale de données BASIAS qui regroupe les inventaires historiques régionaux d’activités industrielles et de services susceptibles d’avoir engendré une pollution de l’environnement, la base de données ARIA du Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI) qui rassemble des données sur plus de 30.000 accidents technologiques, et les archives de Robin des Bois. Au sens de cet atlas, les sites pollués sont des bâtis ou des sols ou des sous-sols industriels ou d’autres lieux qui en conséquence de dépôts, d’infiltrations ou d’épandages dans le cadre d’activités autorisées, illégales, défectueuses ou d’origine accidentelle ont été le réceptacle de substances contaminées aux PCB. Ces sites doivent à ce titre être considérés comme des sources de risques pour les personnes et l’environnement végétal, animal, aquatique, atmosphérique et faire l’objet d’investigations supplémentaires."

Ci-dessous une cartographie des sites pollués aux PCB. Cliquez dessus pour l'agrandir.

cartes_PCB_fevrier_2010_web.jpg
Les PCB représentent une famille de 209 composés organochlorés. Nuisibles et peu biodégradables, ils sont classés parmi les polluants organiques persistants (POPS). Les polychlorobiphényles sont parfois dénommés à tort 'pyralènes', du nom commercial de préparations huileuses qui les intègrent dans leur composition.


Pour lire en détails cet atlas, se rendre sur cette page.

A noter que dans les archives de l'association "Robin des Bois", on retrouve trace d'une pollution par les PCB de l'ancienne décharge de Senarmont à Bessoncourt (90) en 1995. Cliquez sur ce lien pour télécharger l'archive.

A ce propos, je rappelle l'existence de cet article : Liste des appareils contenant du pyralène (+ de 30 l.) qui donne la liste des établissements du Territoire de BELFORT ayant déclaré utiliser un appareil contenant des PCB relevant de la législation ICPE (plus de 30 litres en volume). Etablissements qui doivent procèder à l'élimination des ces apparaiels  en application du plan national de décontamination approuvé par arrêté ministériel du 26 février 2003 au plus tard avant fin 2010.
Il sera important de vérifier que cela soit fait et bien fait, quitte à rappeler à chaque établissement leurs obligations en la matière.

 

 

 

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 11:30

Cyberacteurs.org avait raison de s'inquièter de nouvelles autorisations de culture des OGM en Europe, voir l'article : La commission européenne veut relancer la culture des OGM , car la commission européenne vient d'autoriser 5 nouveaux OGM :


"La Commission européenne s’est prononcée ce mardi pour de nouvelles autorisations de cultures ou de commercialisations de produits OGM au sein des Etats membres.

Deux décisions concernent la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, à savoir, d’une part, l’autorisation de la culture d’Amflora à des fins industrielles et d’autre part, l’utilisation de produits dérivés de l’amidon d’Amflora en tant qu’aliments pour animaux. Trois décisions concernent la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié. Ces autorisations concernent seulement l’utilisation dans l’alimentation humaine et animale, mais pas la culture. Il s’agit des MON863xMON810, MON863xNK603 et MON863xMON810xNK603, trois produits issus de croisements de deux ou trois maïs génétiquement modifiés, dont l’utilisation dans l’alimentation humaine et animale, l’importation et la transformation étaient déjà autorisées dans l’Union européenne.

 

Cette annonce de la Commission européenne ne constitue pas une réelle surprise. José Manuel Barroso, connu pour ses positions très favorables aux OGM, a été reconduit pour cinq ans à la tête de la Commission." par Michel Sage

 

Article tiré de univers-nature.com

 

Vous pouvez toujours montré votre désaprobation en participant à la Cyber @ction 340 bis "Pas de patate G3M en Europe" en cliquant sur ce lien.

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